A l’heure où le masque et les gestes barrières sont devenus notre habitude et où les périodes de confinement se succèdent, il est essentiel de trouver des solutions pour garder une activité de vente et de services alors que les magasins sont inaccessibles et que les restaurants ne sauraient vivre sans garder une activité de plats à emporter essentielle à une survie.
Comme le disait Darwin :
“ Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.”
Charles DARWIN
Il va donc être essentiel d’adapter nos modèles de vente et de commercialisation .
A ce titre, nous allons vous donner quelques pistes à explorer :
I / Le click & collect de la façon la plus simple possible
Rassurez-vous chers commerçants, vous ne serez pas dans l’obligation de casser votre tirelire pour sauver votre business du deuxième confinement. Voici quelques solutions gratuites et rapides pour vous lancer dans la mise en place de point relais / click and collect :
- Mettez en place un système d’e-réservation simplement et en quelques minutes grâce à votre numéro de téléphone :
→ Les clients pourront vous passer un appel et commander, il ne leur reste plus qu’à venir régler lors du retrait de la commande.
→ Ne négligez pas vos canaux de communication :
- Prévenez les clients dont vous possédez le numéro/le mail par message ou mail
- Prévoyez des posts sur les réseaux sociaux pour avertir vos clients
- Placardez votre vitrine d’affiches avertissant vos clients de ce nouveau service
- en complément des sites comme Standard Facile ou ON/OFF pourront vous permettre de créer facilement un numéro de téléphone dédié à cette activité
- un outil comme Calendly vous permettra de créer des créneaux de retrait pour que vos clients puissent se positionner, et cerise sur le gâteau, ce service est gratuit.
- Si vous vous y connaissez un peu plus en application, il est possible d’utiliser “WhatsApp Business” :
→ Créer un profil business avec l’adresse, la description de votre entreprise, votre numéro de téléphone ainsi qu’une adresse mail.
→ L’outil vous permet :
- De créer un catalogue pour présenter vos produits et services
- D’utiliser des outils spéciaux pour automatiser, trier et répondre rapidement aux messages de vos clients.
Cette solution est semblable à la première mais bien plus pratique et ne vous prendra que quelques minutes encore une fois.
- Il est plus qu’utile d’avoir sa page d’information “Google My Business” :
→ Grâce à cela vous êtes visibles sur le net et sur Google Maps sans même disposer de site Web
→ L’inscription sur cet outil suit le même procédé que “WhatsApp Business”, c’est donc encore très simple :
- Indiquer l’adresse du commerce, vos heures et jours d’ouverture, votre email, votre numéro de téléphone et évidemment la certification du click & collect/retrait en magasin.
Quelques bonnes pratiques pour rendre clair et compréhensible le click & collect dès l’arrivée en magasin
- Créez un espace spécifique au click & collect avec des informations de direction en conformité avec le COVID-19 :
- Comptoir, fenêtre pour retirer la commande
- Signalétique claire: sens de la file, marquage au sol, respect des distances
- Définir les tâches des employés pour bien organiser le retrait
- Gel hydroalcoolique pour rassurer le client
- Installation paroi plexi pour plus de sécurité entre vous et le client
Si l’espace vous le permet , installez une zone de dépose minute pour les retrait de commandes, pour un service plus rapide et sécurisé
- À défaut d’un espace spécifique indiquez par une communication claire dès l’entrée du magasin, à quel endroit se fait le click & collect
- Réfléchir aux horaires. L’amplitude horaire est-elle identique à celle du magasin ? Ne faudrait-il pas adapter les horaires de retraits aux horaires de retour du travail de ma cible ?
- Y a-t-il un employé dédié au retrait des commandes ? Une formation est-elle nécessaire ?
II / Vendre sur les réseaux sociaux
Les commerçants n’ont pas nécessairement besoin d’un site de vente en ligne pour générer des ventes à distance.
Avoir un site est contraignant et on ne se retrouve pas sur la première page de Google sans efforts et en quelques jours. Ce travail peut être long, fastidieux et nécessite un minimum de compétences en marketing digital et en techniques de référencement.
Cependant, une enquête réalisée par Médiamétrie en partenariat avec la Fevad après le premier confinement a révélé que la grande majorité des cyberacheteurs souhaite une généralisation de l’achat en ligne auprès des commerces de proximité : 75% des cyberacheteurs pensent en effet que tous les commerces de proximité devraient proposer la possibilité de commander sur Internet
La solution la plus simple et surtout la plus rapide serait de vendre sur les réseaux sociaux . Facebook , Instagram et Pinterest sont à votre portée.
De nombreux tutoriels sont à votre disposition sur les centres d’aides de ces réseaux sociaux comme celui-ci : https://about.fb.com/news/2020/05/introducing-facebook-shops/
III/ Vendre sur les marketplaces nationales:
Amazon, C-discount, Rakuten, Fnac.com sont les plus connues mais celles-ci peuvent être complétées par des marketplaces spécialisées en fonction de votre activité ( mercerie, loisirs créatifs , tourisme, vêtements , mode , … )
Vendre sur ces marketplaces peut être une bonne et une mauvaise idée.
Augmentation du Chiffre d’affaires , écouler les invendus, profiter d’un fort trafic , toucher d’autres segments d’acheteurs, maîtrise des coûts d’acquisition ou développer sa notoriété sont les arguments qui ne sauraient vous convaincre à aller sur ces sites à très forts trafics.
Cependant, la commission perçue par ces géants du net (de 5 à 20% du chiffre d’affaires en fonction des produits) ainsi que les standards élevés en termes de satisfaction clients seront des contraintes qui sont à prendre en compte lors de votre choix.
IV / Vendre sur une marketplace locale, de centre ville ou bien même régionale
Le modèle de plateforme locale a montré toute son importance pendant la première période de confinement au sein du premier trimestre 2020, en permettant aux commerces, en particulier les commerces non alimentaires contraints de fermer l’accueil au public, de maintenir une activité à travers ce canal de vente complémentaire.
Favorisant les circuits courts et les achats directs auprès de commerçants, producteurs ou artisans locaux, le modèle repose sur une consommation responsable plébiscitée par les consommateurs.
Les plateformes locales permettent ainsi de promouvoir les entreprises locales et démontrent pleinement le rôle majeur d’accompagnement du e-commerce pour le commerce de proximité.
De nombreuses initiatives sont en cours allant de l’agglomération urbaine en passant par les drives fermiers. Il est assez facile d’intégrer ces plateformes , la mise en ligne des produits est rapide et le caractère local rassure les clients.
Le point faible est souvent le manque de communication et le manque d’accompagnement des commerçants qui, laissés à eux-mêmes, n’ont pas le courage, les connaissances ou le temps de se consacrer à ce nouveau canal de distribution.
L’avenir des centre-villes passera par ces plateformes locales, et à l’heure où la mode est de nommer des managers de centre-ville, il serait malin voir judicieux que ce manager de centre ville soit omnicanal et ai en charge le développement du commerce local de manière phygital en ayant en charge le développement des artères commerciales physiques mais également digitales à l’aide de la prise en charge de la marketplace locale. L’essentiel étant de développer et de pérenniser les commerces face à un changement du comportement des consommateurs.
Terminons par cette citation inspirante :
« Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. »
Winston Churchill
Besoin d’aide pour la mise en place de ces solutions ? Nous vous proposons un audit gratuit par l’un de nos experts omnicanal.
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